Nouvelle gamme de fixations fischer pour l'Isolation Thermique par l'Extérieur (ITE)

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Nouvelle gamme de fixations fischer pour l'Isolation Thermique par l'Extérieur (ITE)
lundi 12 octobre 2009Description

À l'heure du Grenelle de l'environnement, le développement durable et les techniques permettant de réaliser des économies d'énergie deviennent essentiels dans le secteur du bâtiment. C'est pourquoi, fischer a élargi sa gamme de fixations pour l'Isolation Thermique par l'Extérieur (ITE).

En Europe occidentale, environ un immeuble d'habitation sur deux est ancien de 30 à 60 ans et nécessite une remise en état dans un avenir proche. La durée de vie moyenne des façades étant de 30 à 45 ans, il devient urgent de les rénover pour préserver les bâtiments. Pour que le bâti restauré soit un modèle en termes d'économies d'énergie, il doit être mieux isolé. Un système d'Isolation Thermique par l'Extérieur (ITE) supprime les ponts thermiques et permet de réduire la consommation de chauffage jusqu'à 50 %. En association avec d'autres mesures de rénovation comme une isolation du sol, de nouvelles menuiseries et une modernisation du chauffage, les économies d'énergies réalisées peuvent atteindre 80 %.

Le système ITE : 3 techniques de pose
Il existe plusieurs techniques d'Isolation Thermique par l'Extérieur disposant d'agréments, pour lesquels l'utilisation des chevilles est réglementée. Avec des systèmes collés-chevillés, les plaques d'isolant sont d'abord collées sur la paroi externe du mur puis chevillées. Selon l'ancrage, les têtes des chevilles peuvent être placées en appui sur la surface extérieure du panneau d'isolant ou noyées à une certaine profondeur et recouvertes par une rondelle du même matériau isolant. Avec des systèmes fixés mécaniquement, les plaques d'isolant sont fixées à la paroi externe par des rails de maintien. Ces derniers sont ancrés dans le support porteur avec des chevilles agréées au niveau européen. La condition préalable pour la pose de systèmes uniquement collés est un support adapté permettant de reprendre la charge propre du système (effort de cisaillement). Les façades étant exposées pendant de longues périodes aux agressions extérieures, les dépôts de saletés, les couches de peinture et les crépis en mauvais état réduisent considérablement l'adhérence de la colle.

Chaque situation doit donc être étudiée au cas par cas. Les revêtements et les peintures peuvent également au fil du temps conduire à des réactions inattendues avec les colles. Ce phénomène, appelé saponification ou fragilisation, peut diminuer ultérieurement la résistance du système et conduire à des dommages de construction considérables. En plus d'une sécurité accrue, le chevillage des plaques d'isolant offre des avantages économiques car il n'est pas nécessaire d'effectuer une préparation coûteuse du support. Lors de la rénovation des façades anciennes, et avant la pose de l'isolant, seule l'élimination des revêtements légers ou qui s'écaillent est indispensable.

Des fixations pour réduire les risques de fragilisation
Des fixations performantes posées à travers l'isolant génèrent, grâce à leur tête rigide, une pression de serrage supplémentaire réduisant ainsi les sollicitations sur la colle et les risques de fragilisation. Ceci vaut aussi bien pour les fixations avec tête que pour les fixations auto-fraisantes noyées dans l'isolant. Une capacité d'ancrage importante dans le support et une rigidité de tête suffisante sont des conditions indispensables pour une bonne pose (Les deux sont réglementées dans le cadre de l'Agrément Technique Européen). Autre fonction importante du chevillage : la reprise des efforts. L'effort de dépression du vent agit sur la façade et induit des charges de traction sur la colle.

Ces efforts dépendent de la région, de la localisation et de la hauteur du bâtiment, et les fixations agréées offrent une sécurité supplémentaire puisqu'elles absorbent et reprennent les sollicitations en traction dans le support par le biais de leur tête et de leur élément d'expansion (clou ou vis).

Type d'installation
Chevilles à frapper ou à visser, chevilles invisibles, rosaces de fixation, mousse... les éléments de fixation utilisés dans les systèmes d'ITE sont destinés à des montages traversant puisque le matériau isolant (ou le rail de maintien) est percé avec le même diamètre de foret que le support. La fixation est ensuite introduite dans le trou de perçage puis expansée. Pour les fixations d'ITE, la longueur de la cheville est déterminée par l'épaisseur à fixer. Cette dimension est déterminée en fonction de l'épaisseur de l'isolant, de la couche de colle ainsi que toute autre couche non portante existante (ancien enduit, isolation, etc.), voire le treillis lorsque les fixations passent à travers. Lorsque les fixations sont implantées à travers du treillis d'armature, il est nécessaire d'utiliser une cheville de petit diamètre afin de ne pas le déchirer et de le compresser contre le matériau isolant.

Les charges qui s'exercent sur la première couche et le treillis d'armature étant réparties uniformément, on peut utiliser une fixation avec une tête de diamètre de 60 mm, quel que soit le matériau isolant employé. La répartition des chevilles est ainsi déterminée par le nombre de chevilles au m2.

Pour des fixations sous le treillis d'armature, il est également possible d'utiliser des chevilles avec un diamètre de rondelle de 60 mm pour fixer des matériaux isolants résistants à la compression, tels que le polystyrène expansé (PSE) ou les panneaux de fibres minérales HD (FM).

Dans le cas où des matériaux isolants offrant une résistance inférieure à la compression sont à fixer (laine minérale WLG 035 ou panneaux de laine minérale), il faudra utiliser des disques de serrage avec un diamètre plus large (par exemple fischer DT90, DT110, DT140). Cela permet de répartir les charges sur une plus grande surface et évite ainsi la détérioration de la laine minérale.

Ponts thermiques et fixations
La notion de conductivité thermique des chevilles pour les fixations d'ITE est très importante. Elle devrait idéalement être la plus proche possible de celle du matériau isolant afin d'éviter les ponts thermiques.

Les ponts thermiques conduisent au séchage rapide de l'enduit couvrant les têtes de fixations ce qui engendre des auréoles visibles qui peuvent rester de façon permanente en raison de l'accumulation de saletés. La valeur kp (influence ponctuelle du pont thermique) représente une valeur caractéristique de la cheville qui peut entraîner une réduction de l'isolation thermique en fonction de l'épaisseur du matériau isolant et du nombre de chevilles. Les chevilles fischer Termofix et Termoz offrent des valeurs ksi de 0,00 à 0,002 W/K, comparées à une fixation de diamètre 10 mm avec une vis d'expansion en acier dont la valeur est 0,008 W/K). Les chevilles avec ATE sont agréées pour différents types de matériaux de construction aussi appelés catégories d'utilisation. Si le support ne figure pas dans l'ATE, les charges de rupture peuvent être déterminées lors d'essais sur chantier.

Une large gamme de produits fischer propose différentes chevilles avec Agrément Technique Européen pour la fixation de systèmes d'Isolation Thermique par l'Extérieur :
- Les chevilles à frapper : Termoz 8 NZ, homologuée pour tous les matériaux standards, Termoz 8 N, Termofix CF.
- Les chevilles à visser : Termoz KS 8, la 1ère fixation tout en plastique sans pont thermique, Termoz 8 SV, la 1er fixation pouvant être noyée sans outil spécial, Termoz 8 ZU, homologuée avec une extrémité en nylon renforcée en fibre de verre, Termoz 8 U, agrée pour les systèmes composites d'isolation thermique.
- Les fixations sur support bois ou en tôle Termofix 6H et 6B.
- Les fixations DHK pour les isolants disposés derrière un bardage rapporté.
- Le système de fixation Thermax, qui permet de créer des ruptures de ponts thermiques lors de la fixation d'éléments sur le mur après isolation tels que des stores ou des descentes de gouttières...

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